Joxean et Grazia partent en même temps de chez eux, deux voitures, deux trajets. Comme tous les matins, ils se suivent au moins jusqu’au moment de s’insérer dans le trafic autoroutier. Ensuite première sortie pour Grazia, quatrième sortie pour Joxean en essayant de survivre au milieu d’un flot de camions venus de toute l’Europe. Et ce matin, rien, on peut voir le bitume. Incroyable et calme. La frontière est bloquée à Biriatu, les camions stockés très en amont, l’autoroute est vide. Joxean et Grazia s’engagent sur l’autoroute sans trop y croire. Des voitures loin devant, des voitures loin derrière, un axe de circulation dégagé et aucune envie d’accélérer le tempo, juste de glisser d’un point à un autre.
C’est Joxean qui se déporte un peu pour se placer à hauteur de Grazia, sans forcer, simplement pour échanger un regard, un sourire. Et il reste là. Les deux voitures cheminent côte à côte sur l’autoroute déserte. Ce n’est pas très long finalement mais c’est un peu comme de se tenir la main pour prolonger le matin.
1793-1794, année révolutionnaire | Musée Carnavalet
Il y a 19 heures
6 commentaires:
Cela ne peut être écrit qu'une fois tous les 10 ans (et encore).
Comment ! Aucune note sur les blogs geek et/ou contestaire de la suprématie de Microsoft pour appeler à participer au Download day 2008 de Firefox ?
Ceci dit ton billet est très joli.
A rouler de conserve comme ça en se tenant la main, les vitres ouvertes, c'est vraiment prendre l'Airbag au doigt et à l'oeil...
Bien que ces deux personnes se connaissent peut-être un peu, on devine une complicité qui pourrait bien se terminer.
...Mais l'histoire ne dit pas s'ils sont respectivement mariés.
C'est une habitude qui va leur manquer si elle venait à disparaitre
Désolée, mais le commentaire "autonomia", c'est moi qui l'ai posté. Mais c'est une vraie usine à gaz pour laisser un commeantaire chez toi.
tu t'en sors bien pour une bleue ;-)
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