Urticant

- Pourquoi après avoir passé 3 heures dans l’eau à surfer, je rencontre une méduse juste comme j’enlève ma combi et que je vais me rincer ? se lamente Xabi.

- C’est probablement pour que je puisse passer la pommade sur tes petites fesses musclées sans que tu ne te retournes, répond Hostaika

Vieux jeu

Un dessert vite fait sur l'invite de Sorgina et de Martin dans l'histoire précédente.

Lorsqu’il passe l’Adour pour se rendre à une invitation de Niara, Jean le landais apporte toujours de quoi composer une salade de fruits. Niara apprête elle-même les deux kiwis et la banane et met un point d’honneur à toujours monter la chantilly à la main.

Prunes

Dans le soleil du matin, les jambes bien ancrées sur le toit du cayolar, Txabi remplace quelques tuiles.

« Pleines et fermes comme les prunes bien mures achetées samedi sur le marché » constate Naiara depuis le bas de la pelouse en contemplant l’échancrure du short de Txabi.

Métaphore

Sonnerie du téléphone
- Maika bai ?
- Agur, c’est Remona. Alors ces vacances ?
- Oh trop courtes ! Je n’ai pas l’impression d’être partie.
- Tu n’as rencontré personne ?
- Si, un soir, je suis sortie avec un footeux.
- Alors ?
- Oh pas grand-chose, cela ne valait pas la peine d’aller aussi loin pour retomber sur un touriste de chez nous.
- Un touriste ? Comme ceux qui encombrent nos routes en ce moment ? Du genre, une petite accélération pour sortir du parking et 2 heures à se trainer sur les routes parce-qu’on-est-en-vacances-et-qu’on-a-le-temps ?
- Bai, tu vois, la même chose, une giclée vite fait et 2 heures à regarder le plafond.

Pause

Mais comment on peut se mettre en vacances en habitant au Pays Basque toute l'année ?

Ordre

Bilintx ouvre les volets sur le matin et dresse déjà à haute voix la liste des tâches à accomplir pour remplir pleinement la journée.

« Et si tu me disais bonjour ? » propose Petexa en repoussant le drap, les mains écartant les nymphes pour marquer l’accueil.

Vendredi poisson

Le vendredi soir des fêtes devant le batzoki de la rue des Visitandines, la centaine de personnes qui déguste le marmitako exprime en euskara ou en français son avis sur la recette :
- Il est riche en thon ce marmitako,
- Oui, mais moi, ce sont les pommes de terre que je préfère, tu peux m’en remettre une louche ?
- Il est bien ce marmitako, il n’y a pas trop de tomate,
- Ni trop de vin blanc, il est parfait,
- Par contre, un tout petit peu plus de piment d’Espelette, ça l’aurait supporté.
Bien serrée sur le banc, avec juste ce qu’il faut de place pour permettre à l’orteil de Damattit de passer la frontière de sa culotte pour s’immiscer dans son intimité, Garoa trouve que ce marmitako est pimenté juste ce qu’il faut.