Bogues

Les cuisses largement écartées au dessus de la baignoire, Kimetz applique des doses et des doses de pommade avec délicatesse sur ses sacs de soie.
« Ce n’est vraiment pas malin » fulmine-t-il à l’adresse de Gastaina « regarde, elles sont toutes rouges ! »
« Les jeunes bogues de châtaignes, bien rondes, bien fermes, leur ressemblent vraiment beaucoup » se moque Gastaina.
« Cela ressemble peut être mais ce n’était pas une raison pour en glisser dans mon caleçon pendant la ballade au dessus d'Iraty ! »

Bannière (6) Lecture

Les images de la bannière appartiennent à Nadège

Pompiers


Après avoir cru déceler une affection particulière de certaines lectrices pour les pompiers (beaux et virils) cruditéetfleurbleue remet le lien des pompiers basques de Bilbao.

Mots sur papier

…Livre-mage
Qui s’ouvre au vent et qui peut être lu
Les yeux fermés …
Dont les papillons sortent confus
d’avoir eu les mêmes idées.

Cheminement
: Nadège qui parle de "mots" et illustre avec une lectrice,
qui me renvoie à une peinture de Leyendecker (bai, j'aime les pompiers) que j'ai utilisée pour illustrer une histoire,
qui, en son temps, avait été impulsée par des vers de Rilke (à moins que ce ne soit cette histoire qui avait été soufflée par Rilke)

Verveine (2)

Une simple feuille de verveine fraiche dans une enveloppe déposée dans sa boite aux lettres de très bonne heure et Berbena sait que la journée va être belle.
Elle glisse la feuille de verveine entre ses nymphes, s’active, certaine d’être impeccablement parfumée lorsque Txabi la rejoindra après ses heures d’équipe du matin.

Sésame

Journée du patrimoine. Adiera et Lois patientent en attendant le départ de la visite.
« Tu pourrais finir ton assiette quand même » murmure Adiera en se collant à Lois.
« … ? »
« Le petit sachet de grains de sésame que tu as versé sur mon intimité … »
« Bai, je suis gourmand de sésame. Et parfumé avec ton miel, c’est fantastique sur la langue. Tu as joui, ez ? »
« Bien sur, mais tu as laissé un grain sous mon capuchon et là, ça va être délicieusement insupportable durant toute la visite ! »

Inondations Bayonne




L’opinion selon laquelle les orgasmes de Mari, la déesse mère, déclenchent de violents orages est assez couramment partagée en euskal herria.
Par contre, de mémoire d’amatxi, il n’avait encore jamais été démontré que Mari était également une femme–fontaine. C’est chose faite.


Camille MM a une vision très personnelle des inondations et de la déesse mère (c'est pas pour les petits)

Frais

« Il ne vient plus le copain de la voisine ? » s’étonne Ganix dans le silence de la rue Capitaine Pellot « on n’entend plus ses brames de cerf pré et post orgasmiques. »
« Ez, c’est simplement mi-septembre » répond Perona en se pelotonnant « les soirées rafraichissent et la voisine ferme sa fenêtre. »

Invite (3)

Sur un défi/proposition de Jalexis (qui n'a peur de rien)



« Allez ! On a plein de choses à visiter » déclare Mantxot en entrainant Loretxa hors de l’Hôtel du Palais.
« Pfou » tergiverse Lorentxa « On aurait pu prendre le temps, je n’ai quand même joui que 5 fois ce matin ! »

Invite (2)

Sur un défi/proposition de Jalexis (il n'a pas peur, vraiment)
Jusqu’à maintenant Mantso arrivait avec un bouquet de fleurs ou un bouquet de chocolats lorsqu’il se rendait chez Lorenza. Il était invité.
Ce matin, pour la première fois, Mantso va chercher le pain pour le petit déjeuner.
Et le long du fleuve, Mantso n’en est pas peu fier.

Invite (1)

Sur un défi/proposition de Jalexis (il n'a pas peur)


Laurendia se dit que sa rencontre avec Manzio va rendre nécessaire une visite chez la gynéco.
« Je ne suis pas certaine que la ménopause soit une méthode de contraception efficace ».
*In petto *"Parce que même si je suis bien équipée pour, la cravate de notaire n'est pas complètement satisfaisante de mon point de vue"

Buée

Matin de début septembre qui prolonge une claire nuit de pleine lune. Première petite trace de buée sur la vitre de la chambre au matin, juste à la lisière du bois de la vieille fenêtre. Petexa ouvre les volets, offre sa poitrine nue au froid pour faire pointer ses tétons et retourne sous les draps se coller à Kismi. Ce dernier grogne « Tu es gelée ! » « De partout » complète Petexa en glissant sa main froide sous les sacs de soie de Kismi pour marquer le réveil. Mais au lieu de poursuivre et de s’assurer que la hampe est toujours reliée, Petexa quitte le lit, ouvre l’armoire et revient avec un sweet orange « Tiens enfile le, tu vas prendre froid ». Kismi s’exécute. Petexa se colle à lui sous les draps.

Début de soirée de septembre qui finit une journée de travail remplie de réunions. « Change toi, douche toi pour ne pas faire rentrer ton boulot dans la maison » déclare Petexa comme Kismi passe la porte avec son air de salarié soumis. Petexa assiste à la douche de Kismi, papotage, respiration, nettoyage et essuyage de dos : « hum » grogne Kismi. Petexa pose la serviette et revient avec le sweet orange « Tiens enfile le, tu vas prendre froid ». M s’exécute. Petexa se colle à lui sur le canapé devant une assiette d’ibaiona.

Milieu de soirée, vaisselle rangée, lectures croisées en écoutant de l’otxote. « J’ai un peu froid, tu me passes ton sweet ? » demande Petexa. Kismi s’exécute. Petexa abandonne son fauteuil et vient se coller à Kismi sur le canapé.
« Je l’aime bien ton sweet » ronronne Petexa.
« Je vois cela, tu peux le prendre tout le temps pour la maison si tu veux » propose Kismi.
« Ez, ez, je te l’emprunte juste, c’est mieux. »
« Mieux ? »
« Bai, tu te rappelles la première fois que je suis venue ici ? »
« Ez, pas vraiment. »
« C’était à peu près en cette saison, on venait de faire la réunion de rentrée de l’association, tu as proposé un café, un déca, n’importe quoi pour prolonger un peu l’instant. Presque tout le monde est venu chez toi. La journée avait été chaude et je n’avais pas grand-chose sur les épaules. Je t’ai demandé un pull, un gilet. Tu m’as prêté le sweet orange que tu portais. Je me suis glissé dedans et avec la chaleur est venue ton odeur. Je crois que je suis tombée amoureuse de tes phéromones tout de suite. »
« Et moi qui croyais que c’était mes talents d’amant qui t’avaient séduite ! »
« Ez, juste un vieux pull déjà porté ».