Aigre

Certes, la trajectoire n’est pas rectiligne car les pages s’ouvrent à l’air mais l’écrasement du livre vers la cheminée rend bien compte de l’état d’esprit de Kimetz.
Du fond du canapé, sans lever la tête de son propre livre, Usoa interroge :
« Encore un auteur qui veut acidifier ton plaisir ? »

5 commentaires:

Prax a dit…

L'acide est une composante naturelle du gout mais on n'est pas obligé d'aimer ça.

Anonyme a dit…

L'acidité peut avoir un certain attrait.
Faut juste savoir doser.

Anonyme a dit…

c'est comme l'acide lactique dans les jambes - on court jusqu'au moment où ça devient impossible (on court pour atteindre ce moment - on court pour que ça devienne impossible ?)

Anonyme a dit…

Acide, acide, vous n'avez que cette saveur à la bouche. Il faut savoir tourner les pages (en mouillant son doigt, éventuellement !)

Prax a dit…

sorgina : je ne dois vraiment pas savoir doser (et puis j'aime mieux l'amer)

arnaud : je ne dois pas assez aimer me faire mal pour en arriver là (peut être en vieillissant ?). Merci d'acidifier ma mauvaise conscience en matière de dépenses physiques.

martin : merci de me rappeler que j'ai un texte en cours à ce sujet.