Certes, la trajectoire n’est pas rectiligne car les pages s’ouvrent à l’air mais l’écrasement du livre vers la cheminée rend bien compte de l’état d’esprit de Kimetz.
Du fond du canapé, sans lever la tête de son propre livre, Usoa interroge :
« Encore un auteur qui veut acidifier ton plaisir ? »
1793-1794, année révolutionnaire | Musée Carnavalet
Il y a 19 heures
5 commentaires:
L'acide est une composante naturelle du gout mais on n'est pas obligé d'aimer ça.
L'acidité peut avoir un certain attrait.
Faut juste savoir doser.
c'est comme l'acide lactique dans les jambes - on court jusqu'au moment où ça devient impossible (on court pour atteindre ce moment - on court pour que ça devienne impossible ?)
Acide, acide, vous n'avez que cette saveur à la bouche. Il faut savoir tourner les pages (en mouillant son doigt, éventuellement !)
sorgina : je ne dois vraiment pas savoir doser (et puis j'aime mieux l'amer)
arnaud : je ne dois pas assez aimer me faire mal pour en arriver là (peut être en vieillissant ?). Merci d'acidifier ma mauvaise conscience en matière de dépenses physiques.
martin : merci de me rappeler que j'ai un texte en cours à ce sujet.
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