Voutée par les bourrasques océanes qui s’engouffrent depuis l’embouchure de l’Adour pour cracher la tempête sur les pierres larges du pont St Esprit, Aiala a perdu son élégance naturelle dans ses collants en laine et sa jupe en feutre sur ses fesses rebondies. Au milieu du pont, elle a déjà chargé ½ litre de pluie dans son anorak noir « Super, je vais être tellement trempée que je vais pouvoir me retrouver toute nue dès que j’aurai franchi la porte de Panpili sans avoir à passer par la case préliminaires » jubile-t-elle.
11 commentaires:
la tempête comme préliminaires (s volontaire) c'est parfois le minimum pour une passion.
le vent soulève autant d'arbres que de jupes ces derniers temps (en même temps, une jupe, en plein hiver, c'était une provocation — quoiqu'il y soit allé un peu fort, sur ce coup là, le vent...)
arnaud : bai, il est un peu excessif dans la taquinerie (des dégâts en béarn ?)
Panpili va devoir à présent s'atteler à une tâche titanesque : parvenir à assécher Aiala.
sorgina : il ne se rend même pas compte de l'ampleur de la tâche !
D'où l'expression : "Aux innocents les mains pleines."
sorgina : la bouche pleine, c'est bien aussi ;-)
C'est bien le minimum pour la passion.
Les garanties "tant pête" a une franchise moins élevée que la "des gars des os"
(J'ai honte...)
martin : pourquoi chez moi, hein, pourquoi ?
Parce que tu as trop pété au nez du divin Eole. Impie ! Hérétique ! 2009 Pater et 1999 Ave. Et remet ton froc pour ouvrir à Monsieur l'Expert hein !
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