Inculture (1)

Non seulement, il faut avouer son inculture mais en plus Berthoise veut que cela soit érotique.

Cendrars, Hemingway, Montherlant, … en matière d’univers livresques, les gouts de Periko sont désespérément imaginaires et un peu datés. « Je suis d’une inculture totale en matière d’écriture contemporaine non fictionnelle » avoue-t-il en découvrant "Où que je sois encore" d’Arnaud Maissetti près du lit de Babesne.
« Mais si, mais si, il y au moins un ouvrage actuel qui n’est pas un roman et que tu connais » murmure-t-elle en attirant la tête de Periko vers sa toison. Le livre de Babesne n’a que deux pages mais Periko les lit et les relit du bout de la langue inlassablement.

10 commentaires:

Berthoise a dit…

Chapeau bas !

Sorgina a dit…

Babesne a un sens aigu de la pédagogie. Elle en applique à la perfection la loi première : ne surtout pas accabler son élève mis au pied de son inculture.

Et cerise sur le gâteau : son élève récolte le fruit de son travail d'une manière joliment récréative.

Prax a dit…

berthoise : je ne sais pas si je tiendrai les 6

sorgina : pédagogue, allons bon, et moi qui l'imaginait dentiste

Sorgina a dit…

Dentiste/pédagogue : même combat.
Tout est histoire d'extraction.

Anonyme a dit…

Au moyen âge, même si on ne savait pas lire, on tournait quand même les pages.

Prax a dit…

Martin : à cause des images dans la marge ?

Anonyme a dit…

Les sensations sont pures, si on sait les ressentir. Les mots les transcrivent, mais le tout est de savoir apprécier la sensation.

Anonyme a dit…

heureux d'avoir pu participer modestement (et chastement) à l'inculture de Periko (si si)...

Prax a dit…

arnaud : en fait, c'est surtout de ma propre inculture qu'il s'agit.

técinaé a dit…

"on tournait quand même les pages."
"à cause des images dans la marge?"
je ne m'en lasse pas ;-DD