« Dis donc, tu en as préparé beaucoup » constate, admiratif, Joxi en entrant dans la cuisine.
« Bai, je cherche une recette originale pour le concours de pintxo de Lurrama » répond Aintza
« Oh, tu en as même fait avec une base de taloa » remarque Joxi en apercevant des petits losanges taillés dans une galette.
« Ça c’est spécial pour toi, tiens, goute » invite Aintza en tendant un morceau.
« Taloa nature ? »
« Ez, ce n’est pas nature, c’est frotté »
Joxi porte le petit losange à sa bouche, attentif. Il rougit fortement lorsque l’évidence du gout s’impose.
« C’est spécial pour toi, ça n’a pas besoin d’autre chose ; je pense que je vais l’appeler emenahikaria »
Bai : oui
Pintxo : c'est comme des tapas sauf qu'on dit pintchos
Taloa : galette blé/maïs
Ez : non
Emenahikaria : désir féminin (attention, on ne mélange pas les genres)
1793-1794, année révolutionnaire | Musée Carnavalet
Il y a 1 jour
7 commentaires:
Ceux qui disent qu'on ne pense qu'à manger en euskadi se trompent : on boit aussi.
ben oui, mais la recette ?
Non ?
Pour réussir cette recette, il faut une cuisinière....qui pense à tout autre chose qu'à sa recette.....subtil paradoxe...
Mère castor : je suis sur que tu peux réaliser la recette immédiatement (un bisou de Père Castor peut aider)
Berthoise : ez
Jalexis : les femmes savent vraiment faire 2 choses à la fois
Juste histoire d'amener mon petit grain de sel à l'histoire de la garcetronomie basque, je préciserais que "désir" s'écrit "nahikari" en basque et non pas "nahikeri". Et puis perso, histoire de préciser davantage certaines pensées, j'aurais néologisé avec un "emenahikari". Vala. Sinon, c'est très dominical comme recette, je trouve.
plébeien : ok, je modifie (jusqu'à ce qu'un euskaldun d'une autre vallée me demande une autre modification)
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