Matin silencieux avant les premiers rayons. La fenêtre de la chambre est grande ouverte sur l’impasse du Chanteur Paulus. L’air frais rentre avec vigueur et chasse méticuleusement toutes les molécules chaudes et tièdes issues de la nuit.
Rien ne dépasse de la couette si ce n’est les paupières fermées de Pakita et les yeux de Janbattit ouverts sur de la poésie exotique.
Rien ne bouge si ce n’est une page parfois et l’index délicat de Janbattit feuilletant toute la longueur des nymphes de Pakita.
« Tu peux lire un peu plus vite s’il te plait » murmure Pakita « j’ai envie de connaitre la fin ».
1793-1794, année révolutionnaire | Musée Carnavalet
Il y a 21 heures
3 commentaires:
Quand on lit les yeux fermés, il n'est pas toujours nécessaire de mouiller son doigt pour tourner les pages.
La lecture en braille fait souvent brailler, c'est vrai. Et ce quelque que soit le corps et le caractère de l'être lu (ou élue)
La typographie braille est déclenchante donc.
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