Les nuages lourds retiennent la nuit plus longtemps que d’habitude. L’immeuble de bureaux, déserts et inutiles à cette heure, se dessine à peine plus sombre que l’air ambiant. L’unique petit carré de lumière du rez-de-chaussée attire l’œil du conducteur trop matinal qui ne peut s’empêcher de voir Geraxina et Mantxo, côte à côte derrière la même table, avec des sourires radieux incompréhensibles dans cette noirceur mais qui éblouissent, remplissent et emmènent très loin.
1793-1794, année révolutionnaire | Musée Carnavalet
Il y a 1 jour
4 commentaires:
C'est quand même un handicap de voir des histoires d'amour partout.
Ah c'est très beau ! Ils ont joué au billard toute la nuit hein ?
Un handicap ?
Mmmm... Moi j'aimerais bien avoir ce genre d'handicap.
Car ce sont des histoires de fesses que je vois partout. Vachement moins fleur bleue.
Vachement moins joli.
martin : une table, une queue, des boules, oui, c'est du billard
sorcière : ma myopie explique peut être le handicap
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