Abrité sous l’avant-toit, Txabier maugrée dans la nuit : « Cette pluie, je comprends pourquoi les laminak ont des pieds palmés ».
« Et oui, c’est l’hiver en iparralde(*) » répond Otxanda en le rejoignant « Mais reconnais quand même que 14° au mois de janvier, il y a pire ».
« Moi, cette pluie, ce vent, ça me fait frissonner ».
« Allez rentre ».
Et dans la chambre Otxanda brosse lentement ses cheveux puis leur fait frôler la poitrine de Txabier, juste les pointes, comme la caresse des cils sur la joue. Et Txabier frisonne.
Et les cheveux deviennent les fils qui donnent vie, dirigent et font se tendre ce qui ne frissonne pas.
(*) iparralde : pays basque nord
1 commentaire:
Ça ne frissonne pas mais ça vibre...
Non ?
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