Ils avaient édifié leur église 100 ans plus tôt à l’emplacement de la source. Ils avaient mis l’anneau d’or trouvé dans la source au doigt de la statue du saint. Le basajaun, seigneur sauvage, voulut entrer dans l’église récupérer son anneau. Le curé, le bedeau, le sacristain et cinq assidues des confessionnaux fermèrent les deux battants de la porte. Le basajaun, seigneur sauvage, poussa, frappa. Le curé, le bedeau, le sacristain et cinq assidues des confessionnaux s’appuyèrent lourdement contre les battants pour l’empêcher d’entrer. Le basajaun recula et lança sa malédiction : « Vous vouliez maintenir ces portes closes, vous en faites désormais partie ». Il y eut plus de trois sangs mêlés et bien des cris perçants dans ces portes chaudes.
1793-1794, année révolutionnaire | Musée Carnavalet
Il y a 1 jour
4 commentaires:
Bravo. Félicitations. Joli texte sur un thème grec, antique et lupin. Mythique aussi.
Je reviendrai : Ça m'a l'air passionnant vos histoires.
Le basajaun était là avant les premiers basques, c'est dire s'il regarde les grecs comme des jeunes freluquets. Au plaisir.
excellent et passionnant ! bravissimo il mio amico
bises
cat
Prax : OK, le Basque, je t'envoie les hoplites, Lycurgue et tout le bastringue de chez Olympe et Fils. J'ai dans ma poche Lug, Toutatis, Belenos, Epona et Cernnunos sans compter Arthur, Thor , Baal, Mowgli ou Shiva. Bouddha ne me boude pas. Bon l'essentiel, c'est de boire au calme un canon (et plus) avant la bataille ou pas. A+
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