A refaire

Ces draps froissés par nos corps insistants et impérieux,
ces draps saturés de l’odeur de nos fièvres,
ces toiles sur lesquelles nous dessinons avec nos liqueurs intimes à la brosse et au pinceau,
allez ! A la machine !

Et on le refait ce lit avec des draps propres et bien repassés.
C’est le milieu ? Pas tout de ton côté. Tire un peu. Je vois tes collines lorsque tu te penches comme cela. Il y a un pli. Oui, je les connais. C’est trop long au pied. Si tu continues, je vais me tendre ...

Il ne sera jamais fini ce lit.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ne finissez jamais ce lit! Il doit être froissé à l'infini comme le plaisir d'aimer aimer...

Prax a dit…

A l'infini, à l'infini, c'est un discours très féminin. Les ressources des pauvres hommes ne sont pas infinies.

Anonyme a dit…

Mais si à l'infini. Regardez tout ce que vous avez entre les mains et vous aurez la solution au bout de la langue...