Coucou

Muskilda et Geraxan courent le dimanche matin. Enfin, ils partent de chez eux avec la tenue des sportifs. Ils s’engagent dans la forêt. Ils courent un peu, dans des chemins de plus en plus étroits. Puis Muskilda souhaite s’adonner à une miction matinale. Alors ils cherchent un chemin encore plus à l’écart. Une trace d’animaux, c’est parfait. Ils avancent assez profond, puis Muskilda enlève short et culotte « Sinon, je m’en mets partout, tu peux me les tenir » et quand elle se redresse, Geraxan n’a plus du tout envie de courir.

Ce matin, c’est très confortable, un tapis de trésis de glands, avec des petites feuilles vert tendre très serrées. Et puis le coucou qui lance son appel.
« La première fois de l’année qu’on entend le coucou, si on a des sous dans sa poche, on est riche pour l’année ».
« Je n’ai pas de poche et mes bourses sont vides ».

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu oublies les petites larmes aux reflets dorés qui s'attardent un instant sur les poches qu'il a sous les yeux,rappelons nous que c'est dimanche, la fatigue de la semaine a marqué son si séduisant visage, hé, hé! Bientôt ses bourses seront pleines et le coucou rechantera. Patience...

Prax a dit…

Il faut être patient dans la forêt lointaine.