Histoire tissée avec des fils fournis par Nathalie
«Voila » pense Garxot depuis l’écrin doux des cuisses de Sastiana qui achève ce voyage dont Garxot ressent fierté et jalousie à la fois.
« Je crois avoir trouvé comment le dire ». La langue de Garxot accompagne souvent Sastiana dans ses départs au-delà mais jamais il n’a pu nommer ce chemin. Pas plus le pseudo latin technique que les expressions mi-populaire, mi-mièvre, ne conviennent à cette porte qui s’entrouvre. Il a, un temps, usé du vieux gamahucher avant que la sonorité même du mot ne le disqualifie.
Alors Garxot entreprend ce à quoi Sastiana le convie dans un désert lexical.
Jusqu’à cet instant où le souffle de Sastiana lui délivre la solution : l’infini au bout de la langue.
5 commentaires:
murmuré dans la langue des poètes pour ne pas réveiller le silence... un monolangue très élégant Prax
Merci
N'est-ce pas ce qui s'appelle donner sa langue au chat?...
Miaou
Recuerdo una
lengua, abriéndole
paso al amor
Je me souviens
d'une langue qui lui ouvre
un passage à l'amour
María Pilar Alberdi
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