Laminak -1-

La mythologie basque date d’avant l’Histoire mais cela n’interdit pas d’en raconter.

Lontxo le berger n’a pas connu beaucoup de femmes mais il lui semble que cette lamina n’a rien à leur envier : une poitrine ferme, des hanches fines et une peau aussi blanche que douce. Les pieds palmés ne l’ont pas du tout gêné en fait. Non, c’est plutôt la toison qui l’a laissé sans voix. Lontxo le berger n’a pas connu beaucoup de femmes mais il lui semble que toutes détenaient un buisson sombre. La lamina, en revanche, arbore un fin duvet aussi chatoyant que ses cheveux blonds, toison claire qui souligne plus qu’elle ne masque des nymphes rose pâle. Lontxo le berger n’a pas connu beaucoup de femmes mais il lui semble que l’étreinte avec la lamina se déroule normalement. Alors il se rassure, il va, il vient selon le rythme plaisant, berçant et efficace que son corps d’homme courant la montagne basque prend naturellement. Ses mouvements plaisent à la lamina qui s’accroche à sa nuque, bascule la tête et se met à murmurer comme une source qui chante. Lontxo le berger n’a pas connu beaucoup de femmes mais il est désormais certain que seules les laminak font vibrer leurs nymphes pour caresser les sacs de vie de leurs amants lorsqu’elles entonnent leur chant de plaisir.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Cela faisait déjà un moment qu'un peu de fantasie (fantasy ?) avait envie de sortir du crayon. Tous les ingrédients étaient déjà dans la culture d'euskadi, il fallait juste rafraichir les mythes.
PS : si quelqu'un a connaissance d'érotic-fantasy basque, merci de faire passer l'info.

Sur ce, retour aux vibrations

Anonyme a dit…

Sortir du crayon???!!!
C'est indiscutable rien ne vaut un peu de fantaisie :-)

Anonyme a dit…

Malheureusement, c'est un crayon à une seule couleur

Anonyme a dit…

et quelle fantaisie ... buisson sombre, buisson clair, grande trouvaille que vient de faire ce charmant Lontxo ...
des Ecrits d'érotic-fantasy basques ?? euh c'est possible ça ?
bises
cat

Anonyme a dit…

Oui, osons le mot, découverte, car les basques, historiquement, sont des vraies brunes.