Mari

Dans le petit tour mythologique, la déesse mère de toutes choses avait été oubliée et elle est plutôt à cheval sur les convenances

Ugaitz s’assied à la table de l’etxe, se coupe un morceau du pain cuit par Otsana et une tranche d’ibaiona. Il savoure la première bouchée, toujours la meilleure, se sert un verre d’eau, et, comme il approche un second morceau de sa bouche, Ugaitz se retrouve au bord du chemin, sa hache à la main, devant son bois à fendre, tandis que la malédiction de Mari claque dans les airs :

« Autant d’instants à table pour toi que de moments de frisson pour Otsana »

*

Les lèvres de Jago sont magnifiquement rouges et terriblement tentantes. Mais Betixa ne les embrasse pas car ce n’est pas le moment, car il y a trop de monde, car il y a des choses plus urgentes à faire.

La malédiction de Mari claque et les lèvres de Betixa sont bleues et glacées.

« Tu n’as pas besoin de sang dans tes lèvres si tu réfrènes leurs envies »


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Comment lever les malédictions de Mari ?

Anonyme a dit…

À cheval sur les convenances la déesse mère? À crue?