Salutations printanières

Le printemps a gagné. La seule trace visible de l’hiver demeure la longueur des nuits qui fait coïncider le lever du soleil avec la sonnerie du réveil.

Lundi. Alodia pousse le volet de la chambre et Garikoitz voit dans le cadre de la porte-fenêtre le corps d'Alodia s’offrir aux doigts roses de l’aurore qui le sculptent.

Mardi. Garikoitz ouvre, s’étire et Alodia voit le coup de vent annonçant la giboulée renvoyer le volet dans la vigueur matinale et dressée de Garikoitz.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Vanitas vanitatis. Pro se quisque id quod quisque potest et valet,
edit, ferro ferit!
Milessker Plaute eta Amphitryon...

Prax a dit…

Chacun montre par les coups qu'il porte tout ce qu'il a de vigueur et de courage.
Merci Marco

Anonyme a dit…

Pas de quoi monsieur Prax, car je dis Monsieur! Mais ça fait mal quand même un volet dans l'amour propre. Le printemps a gagné, faut pas jouer avec les éléments!! In hoc signo vinces...