Imprudence

Mixelko est le premier à ouvrir les yeux. Le jour est déjà bien présent. Son bras droit est engourdi sous la tête de Geraxina. Il se dégage doucement, se lève et va vers la lumière. La porte fenêtre donne sur la terrasse. Il s’étire, inspire à fond et revient se blottir contre Geraxina.
- Bonjour.
- Bonjour. Tu es mon amoureux d’hier soir ?
- Oui, celui avec qui tu as passé un moment sur la terrasse en rentrant du spectacle.
- Un peu plus qu’un moment dans cette belle nuit de presqu’été.
- La première de l’année, en fait, après toute cette pluie, une nuit douce à s’aimer dehors.
- Nous avons fini dans le lit quand même.
- Oui, après la table, les chaises, le hamac, nous pouvions conclure et nous effondrer, rassasiés de plaisir.
- Tout est resté ouvert.
- Oui, nos habits sont restés dehors aussi. Et il a plu.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais d'où sortent ces improbables prénoms ?

Anonyme a dit…

Il aurait été injuste que les habits ne soient pas mouillés eux aussi!

Anonyme a dit…

tock : c'est improbablement basque

nathalie : de l'efficacité de St Médart

Anonyme a dit…

Ah très bien !

(x se prononce "xch", en gros, c'est ça non ?

Anonyme a dit…

Bi