- Mais c’est qui le metteur en scène, le scénographe, le maitre de ballet ?
- Le dernier sur scène, celui qui se met un pistolet dans la bouche et qui tire.
- C’est un peu désolant et surtout pauvre culturellement tout cela. Il y a une seule fille parmi les danseurs et il lui fait faire un striptease. On n’en sort pas de l’aliénation sexiste. Je viens pour assister à un spectacle de hip-hop. Le metteur en scène m’impose un déshabillage. Soit. C’est son choix mais je ne suis pas venu pour cela. Elle est seule sur scène, donc, moi spectateur, je la regarde. Elle n’a plus que sa culotte et le metteur en scène la fait se mouvoir de manière à ce qu’elle cache toujours ses seins. Elle est très douée avec son corps. Elle part dans des contorsions remarquables mais on me place, moi spectateur, dans une situation de voyeur lubrique « oh, sale bonhomme qui essaye de mater des seins ». Ou alors c’est une aliénation sexiste de plus, la femme qui allume mais ne va pas jusqu’au bout. Ouais, le metteur en scène veut m’amener à croire que je suis un pervers et sa danseuse une salope. Comment on dit déjà « Et bien je n’adhère pas à son projet ». Elle est belle, elle danse bien et ce n’est pas une salope, voila.
- Je suis sensé affirmer quelque chose concernant le spectateur ?
- Non, mais ce soir, c’est moi qui danse. Et je ne me cacherai pas les seins.
1793-1794, année révolutionnaire | Musée Carnavalet
Il y a 1 jour
3 commentaires:
Zut, ce n'est pas une histoire mais une vaine réaction épidermique.
Metteur en sein?
Saine colère.
Sexe à dessein
Des pervers?
Décent véto du sens
De la danse
En vers
Et la fleur bleue d'honneur au plus beau poème du jour !
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