Machine à café du lundi.
« Alors, ces vacances avec Elorri ? »
« Bien, pas trop loin, pas trop de soleil non plus mais ce n’est encore que le printemps. » répond Periko en choisissant court sans sucre.
« Oh, vous avez fait du rafting ou un truc sportif ? »
« Ez, c’était plutôt culturel et vieilles pierres, pourquoi ? » demande Periko en récupérant le gobelet.
« Tu as pourtant le lobe de l’oreille écorché. »
« Ah, ça, ce n’est rien, une ronce en redescendant de la citadelle à Burgos. Je te paie ton café ? »
Burgos. Hôtel plein centre trouvé à une heure tardive avec des cloisons peu épaisses. Elorri n’est pas partageuse et ses dents se referment sur le lobe de l’oreille de Periko pour ne pas extérioriser l’orgasme.
L’égratignure sous le téton gauche de Periko, c’est St Vicente de la Barquera. Une étreinte nocturne derrière l’église romane avec un clair de lune fabuleux, un parapet un peu bancal et Elorri qui se rattache à ce qu’elle peut tandis que Periko burine comme un forcené.
Les trois griffures parallèles sous l’omoplate droite, c’est Covadonga, le besoin de relâcher la pression accumulée après la conduite bien trop sportive et rapide dans les gorges des Pics d’Europe.
« Donc, de bonnes vacances ? »
« Bai, une bonne coupure ».
7 commentaires:
Jamais sur le visage, c'est pourtant connu.
C'est ce qu'on appelle un voyage orgasmisé ?
Voyage culturel ?
Je vais peut-être aller faire un tour en Espagne, tiens, l'histoire de parfaire ma culture.
martin : orgasmisé ! joli !
berthoise : vient parfaire.
Délicieuse cette pause café...
Des vacances bien remplies.
gino : bai, on aime bien partager ses souvenirs avec ses collègues.
nadège : c'est fait pour cela les vacances
Enregistrer un commentaire