De la dispartion inévitable de la pêche artisanale

Marché aux poissons. Du merlu, du merluchon, du merlu friture sur tous les étals.
Il gare son Audi immatriculée région parisienne très riche et s’approche du premier étal.
« Bonjour, je voudrais de la dorade ».
« Cette nuit, c’est du merlu qu’il y avait dans les filets ».
« Ah mais je voulais de la dorade »
« Aujourd’hui il n'y a que du merlu, désolé »
« Vous en aurez demain de la dorade ? »

5 commentaires:

Prax a dit…

On s'étonne que la pêche artisanale disparaisse mais ils ne peuvent même pas prévoir à l'avance ce qu'ils vont avoir dans le filet ces arriérés.

Aurélie a dit…

Ces arrièrés ou ces provinciaux? ;)

Ah ces Parisiens!!

Prax a dit…

aurélie : milesker pour la précision !

Berthoise a dit…

M'en fous, j'aime pas le poisson !
( sornettes! je mange de tout, même ce que je ne connais pas )

Prax a dit…

berthoise : les chipirons, il faut absolument que tu goutes les chipirons !