Professeur

09/10/2009 A Finkielkraut à propos de R Polansky accusé de viol sur une mineure de 13 ans :
« La victime n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant aux moments des faits, c’était une adolescente qui posait nue, dénudée, pour Vogue Homme »

11/08/2005 J Grenet, maire de Bayonne, à propos d’un viol durant les fêtes :
" Je dis simplement que quand on se met en string et torse nu à 3h du matin, on a plus de chance de se faire violer ".

Finalement un notable de province pourrait tout à fait être prof à Polytechnique (chaire de culpabilisation des victimes).

19 commentaires:

Prax a dit…

Allez vite une petite histoire pour faire passer

corinne a dit…

.........j étais dans ma voiture et allais travailler....j'étais en retard...mais j'ai pris quelques minutes de plus arrivé au parking sur mon lieu de travail .. avant d'ouvrir ma portière ..pour entendre jusqu'au bout....certes il y a bien des amalgames à éviter certes ..mais en descendant j'avais mal à la tête et comme une nausée au fond du cœur...désolée..mon histoire n'est ni crudité ni fleur bleue nauséeuse ce jour là..

Prax a dit…

corinne : bai, je comprends.
Le port de la burka simplifierait quand même les choses (ou le survètement informe).

Aurélie a dit…

"Ne prends pas le dernier métro", "Ta jupe est trop courte"... N'importe où, à n'importe quelle heure, cachées sous des vêtements: nous restons des femmes...

Prax a dit…

aurélie : courage

Anonyme a dit…

...Prax regarde le site de Tbruiz: voilà un extrait:nota bene: Michaud était à Dijon aujourd'hui et a annoncé que désormais, on ne pourrait plus l'entendre collaborer tous les dimanches dans " L'esprit public " sur France Culture à 11 heures, puisque Philippe Meyer suite à ses prises de position dans l'affaire Polanski le 4 Octobre l'a remercié, et par remercié j'entends viré...
..eh eh...

corinne a dit…

ah grrr j'ai oublié de signer anonyme = Corinne en complément ..l écoute de http://www.zinfos974.com/Affaire-Polanski-Bravo-M-Yves-Michaud-!_a11193.html.....est très instructive....

Prax a dit…

corinne ; j'ai écouté, milesker pour l'info.

Nadège a dit…

Moi je ne comprends pas, j'ai souvent bavé devant des torses bien moulés dans des T-shirts mais je n'ai jamais violé personne (question d'éducation sans doute).

Prax a dit…

nadège : de socialisation et de respect aussi surement.

txita a dit…

parce qu'elle posait pour pay boy, il se devait de la droguer, et de la sodomiser ensuite. no way for him, on n'a pas le droit de faire cela à un être humain, surtout à un enfant. pour les notables, ils répètent malheureusement les phrases de leur jeune compagne, malheureusement, et sans réfléchir.

Prax a dit…

txita : allez, je me dois de finir une histoire de poneys pour effacer cela.

Gino a dit…

Merci pour ce billet salutaire, Prax. Je suis allé voir cette video mentionnée par Corinne (merci Corinne) où l'on voit un Finkelkraut gonflé d'ego se trémousser sur sa chaise et un Michaud lui rappeler calmement quelques éléments de droit. Ca fait du bien, ce genre de repère.

Anonyme a dit…

Merci pour ce billet salutaire, oh que oui ! il fait décidément bon venir prendre l'air ici !

Prax a dit…

gino : c'est d'ailleurs ce qu'on attend de ce genre de personnes : d'être des repères.

a : milesker.

Anonyme a dit…

Attention J'vais dire une bêtise :
Finkelkraut = petite ceuillère d'herbe. Ceci justifie peut-être cela, non ? Notamment qu'il est si imbu de sa personne qu'il finit par ressembler à une éponge gorgée de flotte : presse-le, et tout coule !
Autement : si les "imbus", les "barbus", et autres "trouducs" n'existaient pas, on pourrait tous vivre nus sans craindre un viol... D'où, comme le dit le proverbe : - Prudence est mère de sûreté -
C'est sûrement dommageable pour nos libertés...

Prax a dit…

Patrice&Erica : et bien je pense exactement le contraire de ta dernière phrase : le problème n'est justement pas la prudence (ou la supposée imprudence des victimes) mais bien la cumpabilisation des victimes : si tu te fais violer, c'est que tu l'as cherché. Ez, ez et non, sortons la relativité : un viol c'est mal et la victime est une victime.

Anonyme a dit…

Cher prax - Mais ! C'est que nous sommes 100% d'accord avec ce que tu dis. L'emploi du proverbe, ce n'était que de l'ironie par rapport à l'usage que l'on veut nous imposer que l'on en fasse. Un viol est une "infamie". Et plus grosse infamie encore, l'état de "culpabilité" dans laquelle la "société bien pensante" veut emprisonner les victimes. Ainsi, la phrase qui précède le proverbe se trouvait être (au travers des touches réagissant sous nos doigts) plus grande ironie encore, dans la mesure où elle expose "un idéal inatteignable" : un "eden idyllique mais virtuel" où la tentation ne serait pas un "mot grossier", et où la méchanceté et les déréglements psychopathes seraient inconnus.
Bref : même un "idéal", plutôt une incongruïté. Et l'on pourrait philosopher "des lustres calendaires" sur ces questions des pré-supposés du "bien et du mal". Mais il n'est pas sûr qu'on ferait "bien".
Et puis, nous, mon cher prax, nous ne sommes pas à un paradoxe près, parce que pour nous, dans l'absolu, il n'existe pas de vérité. Et l'absolu n'existe pas.

Prax a dit…

Patrice et Erica : paradoxe : c'est un mot que je n'ai pas encore utilisé dans une histoire : je note.