Larme lue

Un peu soufflé par Aurélie (juste un peu)

Ieltxu finit de lire le poche commencé dans l’avion. Le silence feutré du taxi contraste avec le brouhaha de l’aéroport dans le matin. Ni radio, ni voix de synthèse GPS, à peine le clic-clic des clés qui se balancent depuis le neiman pour frapper régulièrement le genou du chauffeur. Un clic-clic à la fois rassurant et énervant qui ramène doucement Ieltxu à la réalité tandis que l’espace blanc de la fin de la dernière page de son livre se rapproche. Ça y est, le dernier mot est lu. C’est peut-être de découvrir la Seine par la vitre alors qu’il y a moins de 2 heures il traversait l’Adour qui fait naitre sur la mémoire des derniers mots lus une larme muette.« C’est surement l’orgasme partagé avec Albira juste après la sonnerie du réveil, avant la douche et l’avion, qui met ma sensiblerie à fleur de peau sur cette littérature de midinettes » se rassure Ieltxu.

4 commentaires:

Prax a dit…

Lire ou jouir, il faut choisir.

Aurélie a dit…

J'ai commencé la lecture du poche poche, mais dans lé métro.
Quand le dernier mot sera lu, si larme muette il y a, je te dirai si elle provient des crues de la Seine ou d'une femme fontaine.

Muxu*

Berthoise a dit…

Quel est donc ce livre ?

Prax a dit…

berthoise : regarde moi quand je t'aime : des nouvelles sans prétention et, du coup, avec assez de finesse pour gratter les coeurs d'artichaud.