Vélo

Il ne pleut pas. Ils marchent dans la rue Bourbaki, un peu en désordre, 5 de front, Iban poussant son vélo. Le sujet de la conversation importe peu : ils sont contents et ils vont déjeuner ensemble. Et soudain, Iban les plante là, en 2 coups de pédales atteint déjà la rue Sourrigues alors que les mots en suspens n’ont pas encore eu le temps de rebondir. Surprise, incrédulité : « mais qu’est-ce qu’on a dit ? » « Xan, qu’est-ce que tu as encore dit ? » « mais pas du tout, je n’ai même pas eu le temps de finir » « alors, c’est … »
Au bout de la rue, à contre sens, apparaissent Iban et Maia roulant doucement côte à côte.
« C’est sûr qu’il y avait urgence » « c’est sûr » « on est des amis, on doit comprendre » « d’ailleurs on comprend » « on y va doucement au resto » « bai pas trop vite, peut être qu’il va réussir à la convaincre ».

7 commentaires:

Prax a dit…

C'est un arc réflexe : oeil, coeur, mollet.

Fricfrac a dit…

Je voudré savoir si cétait des vélib !

Berthoise a dit…

C'est bien d'avoir des bons copains.

Prax a dit…

fricfrac : libre le vélo, très libre.

berthoise : et un bon vélo aussi.

Nadège a dit…

Arc électrique... vélo électrique ?
Voilà, tu viens de me donner l'idée pour résoudre nos problèmes énergétiques. Que l'on puisse récupérer l'énergie produite par l'amour, c'est 100% écolo et renouvelable :)
Je vais en parler à Borlo!

Mademoiselle d'enfer(t) a dit…

C'est tout doux... Parfait pour un dimanche matin (si si c'est le matin)

Prax a dit…

Mlle d'enfer(t) : bai, la douceur m'échappe parfois