« J’ai ramené des gariguettes du marché » dit Donaiki en déposant la barquette sur la banque de la cuisine.
« Je t’aime » lui répond Gaxuxa, arrivant du jardin avec des iris et du lilas.
Les vases sont rangés bien trop haut. Gaxuxa monte sur une chaise, se hausse sur la pointe des pieds et offre à Donaiki le spectacle de ses fesses nues sous la courte jupe en laine.
Donaiki la cueille, la dépose sur la banque, poursuivant avec sa langue la découverte de ses yeux.
« J’aurai fini les gariguettes avant toi » murmure Gaxuxa en s’ouvrant.
Donaiki ne peut répondre mais s’applique. Gaxuxa ne triche pas, alternant fraises et soupirs.
« Délicieuses » souffle Donaiki en savourant les 2 dernières gariguettes.
1793-1794, année révolutionnaire | Musée Carnavalet
Il y a 1 jour
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