La plage est vide. Nous sommes sur la sable tous les deux, forcément nus. Le soleil tape juste assez fort pour que cela
ne soit pas inconfortable. Tu lézardes au soleil les yeux fermés ; tu
aimes ça. Je m’ennuie vite. Ta revue ne m’intéresse pas. Mon policier
scandinave ne m’offre aucun chapitre en cohérence avec les sensations sur ma
peau. Je me lève ; je vais nager. Mon sexe fait l’escargot à la gifle
froide de la première vague. Je plonge sous la seconde. Je passe la barre. Je
nage parallèle à la côte mais les vagues me reprennent vite et me ramènent
petit à petit. Je sors de l’eau fort content de mon dernier body surf. Je reste
un peu debout pour m’égoutter. Je m’assieds à coté de toi. Dans le sac, je cherche mon
étui à cigares et je sors un Cohiba. Je le hume. Il est doux.
Tu es sur le dos. Avec mes doigts
froids, je fais dresser ton téton le plus proche. Tu grognes mollement. Ton
deuxième téton ne résiste pas longtemps. Je chasse quelques grains de sable de
ton nombril. Je fais glisser mon petit Churchill entre tes nymphes entrouvertes.
La tête de la vitole et ton clito se rencontrent. Le soleil, le farniente, tu
jouis vite et enrichis mon havane.
Je l’allume lentement en tournant au-dessus de
la flamme. J’ai de quoi attendre le coucher de soleil.
1 commentaire:
Ici, il fait un froid de gueux. Un froid à lire des polars scandinaves, hélas !
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