Un seul rêve

Certaines nuits, sur la plus haute montagne d’iparralde, Mari la déesse mère écarte posément ses nymphes face à la lune et libère les rêves.
Au creux de la vallée des Aldudes, Ekuzki et Zeiane se retournent dans leurs sommeils, se collent l’un à l’autre et emboitent leurs rêves et leurs corps.
Le matin les retrouve surpris, l’une du miel répandu, l’autre de la semence libérée.
« On essaye de se réveiller la prochaine fois qu’on partage un rêve, d’accord ? pour qu’il n’y ait pas que les draps qui gardent un souvenir ».

4 commentaires:

Prax a dit…

Bai, la première phrase a déjà été écrite et (publiée) il y a 3 ans
http://cruditeetfleurbleue.blogspot.com/2008/05/originels.html
Mais 100 fois sur le métier remettez votre ouvrage

Berthoise a dit…

Et puis, on ne se lasse pas des bonnes choses, même si on croit les reconnaître à la première ligne, on est parfois surpris de l'issue.

madame de K a dit…

ce qu'il faudrait savoir, c'est s'ils étaient l'un avec l'autre dans leurs rêves respectifs ?...

Prax a dit…

berthoise : comme lors d'une rencontre, on présume un baiser et on est finalement surpris des lèvres où la bouche se colle.

mme de k : c'est une vraie question, on peut même imaginer deux adultères rêvés et commis côte à côte.