Sauvetage en mer

Quand les vagues du sommeil  le poussent vers les rivages de l’adultère onirique, Xuban, dans un sursaut de vigilance, se raccroche aux seins de Laia comme à des bouées de secours lui permettant de recaler  son inconscient.

« Tu as beaucoup rêvé cette nuit » sourit Laia en admirant les empreintes tatouées sur son buste.

10 commentaires:

Prax a dit…

il faut toujours une bouée sur un bateau.

madame de K a dit…

Aïe !
(moi j'aimerais mieux qu'il adultère, si ce n'est qu'en rêve...)

ps : Xuban est-il venu avec ses frères ? sinon pas de "ent" à "raccroche" (si je peux me permettre ;-)

Prax a dit…

Mme de K : mme a les seins sensibles ? Tu nous dévoiles ton talon d'Achille ?
Pour le pluriel, tu as raison. en fait, Xuban n'était pas venu avec ses frères ... mais avec ses 2 mains (d'ou le pluriel). Puis à la relecture les mains ont disparu (bai, il n'allait pas venir avec ses pieds, enfin il aurait pu mais la position allait être plus compliquée).

Berthoise a dit…

Je ne m'étendrai pas sur les bienfaits de l'adultère onirique, une seule chose suffit, je n'en pense que du bien.

Aurélie a dit…

Des flotteurs qui ramènent à la surface de la réalité...

Prax a dit…

berthoise : c'est noté (mais ce n'est pas dans la ligne éditoriale de cruditéetfleurbleue)

aurélie : on ne soulignera jamais assez l'importance du brevet de secourisme.

mae a dit…

La vigilance dans le sommeil... Ca me laisse perplexe.
Je me demande ce que Freud en dirait...

Prax a dit…

mae : Freud n'était pas basque, il devrait se garder de formuler une opinion.

mae a dit…

Là, tu as marqué un point.
Inconscience sans vigilance n'est que perte du basque.

madame de Keravel a dit…

Quand le mari d'Angèle
S'agenouille devant son crucifix
Et tire la langue pour avoir son hostie
Elle est aux anges, elle